Les articles de presse

Les années ont passées. Plus personne, ou presque ne vient rendre visite à Véronique.
Je supprime les photos, les longs textes de la presse.
Si quelqu'un vient sur ce site et ne croit pas en mon récit des faits
Je lui donne ma place.
Je souffre depuis tant d'années. 


La liberté de la presse est l'un des principes fondamentaux des systèmes démocratiques...


Véronique a été assassinée le 22 avril 2002, sur son palier, par son voisin, malade mental, avec qui elle n'avait aucune relation, si ce n'est de simples formules de politesse.

Elle a été abattue de trois balles de carabine 22 Long Rifle, 
entre 22 heures 30 et 23 heures.

Elle a été découverte le matin du 23 avril 2002, gisant sur le palier, devant sa porte. 
Son tueur, s'est, de toute évidence suicidé, dans son propre appartement, après avoir décrit la scène sur son propre ordinateur.

Ce voisin, son assassin, n'a jamais manifesté envers elle d'avances amoureuses ou sexuelles. Il ne l'a jamais menacée. Il lui écrivait des lettres, dénuées de sens.

Véronique n'a jamais pensé que cet individu pouvait être armé, qu'il était récidiviste, et qu'il pouvait être aussi dangereux. 

Cet assassin n'a jamais été "amoureux éconduit" puisqu'il n'a jamais témoigné de sentiments envers Véronique, et qu'elle n'a donc jamais eu à le repousser.


Certains propos des journaux sont totalement faux, et non écrit au conditionnel.

Véronique n'a jamais repoussé cet individu
Puisqu'il n'y a jamais rien eu .
Il était simplement malade
Et si les personnes compétentes en ce domaine
avaient fait leur travail
Véronique serait là, heureuse .

Monsieur le Docteur de la médecine du travail,
Comment pouvez vous dormir tranquille
Sachant que vous avez dit avoir trouvé cet homme
"normal" ? Il était malade et vous auriez du le signaler
Et faire votre travail.

J'accuse, à mes risques.


Nous avons été particulièrement blessés par ces grands titres qui ne reflétaient pas la réalité. 


Les articles du 24 avril 2002
Le journal local de Grenoble, affichait en gros titre " la jeune femme repoussait les avances de son voisin"

FAUX

Le journal local de Nice affichait le même article , tout aussi

FAUX

Le journal local de Nice affichait même une photo en couleur, suffisamment grande pour nous faire encore plus de mal, du corps de notre fille, sortant de l'immeuble où elle vivait.


 
HUMAIN ?


Le même jour, de nombreuses Presses locales 
réservaient un article pour ce "fait divers".


Le 25 avril 2002, 
seul le journal de Nice poursuivait disant la vérité sur l'état de l'assassin.


Le 28 avril 2002
Les deux journaux, celui de Nice et celui de Grenoble font paraître, à notre demande, l'avis du départ de notre Véronique.
Nous n'avons pas été autorisés de libeller l'article comme nous le souhaitions, 
en soulignant que Véronique avait été assassinée.


 Le 2 mai 2002
 Le journal de Nice poursuit ses informations sur ce drame.


 
Le 3 mai 2002
Un magazine grenoblois, insérait un article sur Véronique
Ce journal nous avait téléphoné avant afin de relater les faits, et dire qui était notre Véronique


Merci à ce magazine


Le 17 avril 2003
Presque un an plus tard, le journal local de Nice rappelait les faits, 
parmi d'autres tout aussi dramatiques.


Depuis Véronique fait partie des faits divers de notre pays. 
La vie a repris son cours normal.
D'autres faits similaires se produisent encore... 


Pour nous, tu ne seras jamais un fait divers
Nous t'aimons tant ma Nounouche
Et notre coeur saigne tous les jours un peu plus. 





 


Sur une musique de Ernesto Cortazar.
Merci ma Ghislaine de me l'avoir fait connaître.


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